comment devenir manager

Comment devenir manager

Devenir manager est une évolution logique dans la carrière professionnelle d’un cadre. Objectif de carrière, réussite de son parcours professionnel ou compétences innées, pour de nombreux salariés manager une équipe est synonyme du Graal.

Prenez le temps d’analyser la culture d’entreprise. Soyez à l’écoute et attentif aux comportements de vos collègues à l’égard de nouveaux collaborateurs. Il est normal de demander à un supérieur ce qu’il attend de votre travail. L’objectif est d’apprendre et de s’adapter.

  • Intéressez-vous également aux autres membres de votre équipe : renseignez-vous sur leurs responsabilités, leurs ambitions, leur vision de l’entreprise.
  • Identifiez les domaines dans lesquels vous pouvez être utile et offrir un nouveau regard
  • Établissez des relations avec vos supérieurs et trouvez un mentor

Vous devez impérativement construire avec des responsables, avec des experts, avec vos supérieurs, des relations qui profitent à chacun. Imitez leurs comportements, leurs méthodes.

Al Coleman, auteur de Secrets to Success: The Definitive Career Development Guide for New and First Generation Professionals : « trouvez un mentor, quelqu’un dont les qualités de leader sont reconnues au sein de votre entreprise, et demandez à pouvoir l’accompagner ou assister pour voir comment lui réussit à mener à bien un projet ou à gérer un groupe. »

Devenir manager grâce à une promotion interne

Recruté dans votre entreprise depuis quelques années, vous avez émis le souhait lors des entretiens annuels d’évaluation ou même dès votre recrutement d’évoluer vers des fonctions managériales. Surveillez les offres sur l’intranet de l’entreprise, continuez de faire part de votre projet d’évolution autour de vous et tenez-vous prêt à soumettre votre candidature lorsque l’opportunité de passer manager se présentera.

La voie interne pour devenir manager revêt plusieurs avantages. Le fait de maîtriser les ficelles du métier ainsi que l’organisation de travail de l’entreprise, mais également de connaître les équipes à diriger sont des atouts majeurs à ne pas négliger si vous aspirez à devenir manager dans votre entreprise.

Répondre à une offre d’emploi pour devenir manager

Si vous empruntez la voie de l’offre d’emploi pour devenir manager, c’est que vous misez sur l’expérience acquise au cours de votre parcours professionnel : vos savoir-faire, mais également vos savoir-être (sans expérience, difficile de passer manager tout de suite).

En entretien d’embauche, le recruteur vérifiera que vous disposez de toutes les qualités nécessaires pour remplir au mieux cette fonction, et notamment certains softs skills très prisées des entreprises :

  • Le leadership ;
  • La gestion du stress ;
  • La disponibilité ;
  • La bonne gestion des conflits entre salariés ;
  • Savoir rendre service ;
  • Savoir motiver son équipe.

Pour en savoir plus, découvrez notre article qui vous présente les 5 qualités d’un bon manager.

Actionner son réseau et devenir manager

Le bouche-à-oreille fonctionne dans le monde du travail et il se peut qu’un membre de votre réseau professionnel, qui a entendu que vous possédiez les compétences clés d’un bon manager, vous propose un poste de manager.

Si la proposition de devenir manager ne vient pas d’elle-même, c’est à vous de l’activer. Vous pouvez participer à des after Works, à des événements de networking ou à des conférences…

Formation interne de manager

Profitez des formations en interne que peut vous proposer votre entreprise comme la prise de parole en public ou la prise de décision pour acquérir le maximum de compétences. Elles vous permettront d’étoffer votre CV et votre palette de connaissances et donc de mieux vous positionner si un poste de manager s’ouvre en interne ou sur l’un de vos jobboards, comme Cadremploi.

Formation externe

Par la voie de la formation initiale, vous pouvez acquérir les bases de la fonction de manager :

Via le programme grande école d’une Business School (Edhec Business School Lille, Rennes School of Business, Kedge Business School, HEC, Essec…) sans forcément être sur un poste à responsabilité immédiatement à l’issue de la formation.

Via un post-bac + 5 labellisé de type mastère Spécialisé. Par exemple : le Mastère Spécialisé management et compétences internationales, Audencia Business School Atlantic Campus (Nantes), le Mastère Spécialisé management des entreprises du vivant et de l’agroalimentaire – dans un secteur précis donc – EM Lyon Business School, campus de Lyon ou le Mastère Spécialisé Business Performance Management, ESCP Europe.

Via un titre d’établissement (titre élaboré par l’établissement lui-même sans autorité ou commission « garante », la valeur du titre sur le marché de l’emploi est proportionnelle au prestige de l’établissement.

Les 4 accords toltèques pour mieux manager

1ᵉʳ accord toltèque : « Que votre parole soit impeccable »

« Pour les Toltèques, la parole est un don divin qui nous distingue des animaux », résume Patrice Ras, auteur de l’inspirant Les fabuleux pouvoirs des accords toltèques : vivre ses accords au quotidien. Et accessoirement, ce principe invite aussi à ne pas perdre trop de temps à côté de la machine à café (ou ailleurs) en propageant certains commérages ou commentaires négatifs qui polluent aussi le climat de chacun…

2ᵉ accord toltèque : « N’en faites jamais une affaire personnelle »

Plus facile à dire qu’à faire, mais Catherine Oberlé aime tellement ce principe qu’elle l’a affiché sur le mur de son cabinet ! Si on essuie la mauvaise humeur de quelqu’un par exemple, il ne faut se rappeler que l’on existe en dehors du regard de l’autre ». « Notre erreur est de croire que tout arrive en fonction de nous-même », abonde Xavier Cornette de Saint-Cyr. « Nous nous chargeons alors inutilement de problèmes qui ne sont pas les nôtres, ou bien nous nous rendons dépendants de ce que les autres pensent de nous ». Avec ce 3ᵉ accord toltèque, concrètement, il s’agit d’arrêter littéralement de se « prendre la tête » avec des hypothèses néfastes à son bien-être du genre « Machine ne peut pas m’encadrer » ou « Machin n’acceptera jamais ceci ou cela ». Cela permet d’éviter d’être le jouet de notre imagination, de nos peurs et de nos colères.

4ᵉ accord toltèque : « Faites toujours de votre mieux »

Le dernier accord toltèque, enfin, est moins banal qu’il n’y paraît. « L’idée ici d’encourager chacun, soi-même comme ses collaborateurs, à prendre des initiatives, au risque de se tromper ou de perdre un marché par exemple », ajoute Patrice Ras. En revanche, on peut aller de l’avant et tirer parti de son expérience ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *